Les "nouvelles" "Bûches du Cœur »
« Les Bûches du Cœur » d’Alain Mila
Démarche pour interpeller l’esprit de solidarité, la rêverie, le sens des responsabilités et aider les « Restos du Cœur »
Je reprends ici ma démarche de 2000 . Les notaires de Thionville s’étaient alors associés à cette action pour vendre aux enchères les Bûches du cœur. La totalité de la recette avait été versée aux Restos du cœur.
Cet hiver pendant que la vague de froid affectait nombre de régions, j’ai retiré quotidiennement des bûches en train de se consumer dans ma cheminé pour symboliquement marquer ma part de pensée, de chaleur et d’attention que j’accordais aux plus démunis.
Je les ai retravaillées, sculptées et elles continuent de plus belle façon à représenter la part de chaleur et de générosité du cœur.
Le feu s’il est destructeur est également, dans de nombreux mythes ou symboles, l’élément purificateur qui permet la reconstruction, il est l’élément qui éclaire. On retrouve notamment le « Phénix qui renaît de ses cendres » Agni où destruction et régénérescence vont de paires ou encore dans Bachelard in La Psychanalyse du feu : « la rêverie créatrice peut détruire les douloureuses ambiguïtés du feu, car l’imagination est la force même de la production psychique, d’une liberté féconde et positive ».
Ces « Bûches du cœur » sont mises en vente et 30% du bénéfice sera offert aux Restos du Cœur.
Humbles éléments récupérés dans un foyer, les « Bûches de l’espoir » retrouvent une autre fonction et « renaissent de leurs cendres » afin d’allumer cette fois le feu intérieur, celui qui permet, à chacun, de résister, de réchauffer les coeurs et de permettre un acte de solidarité envers les plus démunis.
Et à l’instar de Georges Brassens : « Ce n’était rien qu’un peu de bois, mais il a chauffé mon coeur »
